27/12/2010

Pas de marteau sans enclume

Marine : « c’est une histoire insensée non ? Tu m’entends petit mesquin ?
Je suis en train d’enfoncer un clou dans le dos d’un clandestin, autrement dit, je suis dans mon droit …
Et cette givrée, je dis ça avec le temps qu’il fait, arrive de Lille avec une tenaille
et arrache mon clou avec la conscience tranquille.
Tu as dû ressentir de ces douleurs. Mon père qui est un expert en la matière, m’a prévenu :
celui qui te rend service, ne te rend pas service !
Pourquoi est-ce qu’elle l’a arraché ? Pourquoi ? Parce que figure-toi,
je vais devoir le réimplanter. Que je me retape de nouveau cette corvée…
et dire que ce n’est pas mon métier… je ne suis ni juge, ni policier mais un digne représentant de l’Etat nation
qui estime que pour mettre un terme à ce bourbier, chacun a son rôle à jouer.

http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Mediator


Il était une fois deux filles à papa
Marine et Martine qui ne pensaient qu’à ça : Du texte… du texte… du texte… et encore du texte.
Pas besoin de prétexte, le contexte suffisait ou s’y prêtait…
Elles se disputaient un trône qu’elles n’occuperont jamais, parce que l’art politique aujourd’hui est réservé aux plus drôles.
Un jour ou peut-être une nuit, Marine était en train d’enfoncer un clou dans le dos de quelqu’un, il y a Martine qui passe et lui dit :
Martine : « pourquoi tu enfonces ce clou ? »
Marine : « pas la peine de la ramener, je n’ai pas d’explications à te donner… j’enfonce un clou, je défonce un trou, c’est mon problème »
Martine : « oui mais moi, j’aime bien savoir pourquoi, pourquoi pas de face ? Pourquoi dans le dos ? Tu es complètement marteau !».
Marine : « je n’ai pas à te dire pourquoi… j’enfonce un clou. J’enfonce un clou, c’est tout ! Et puis j’ai pas envie de voir ses yeux… »

Et la mytho continue d’enfoncer son clou dans le dos du maso. Elle l’avait presque enfoncé en entier…il ne lui restait plus que ça, un centimètre quoi sans que le malheureux exprime le moindre signe de désaveu, puisqu’il était en situation irrégulière.
Martine gonflée à bloc, n’était pas du genre à se dégonfler, elle sort une tenaille de sa poche et arrache le clou de la canaille.
La victime qui tenait encore à peine debout a compris pour la première fois d sa vie, ce que c’est que la double peine… une douleur au carré.
Entre l’abcès et l’arrachée il n’avait même plus envie d’avoir ses papiers…
Marine qui n’est plus à ça près, était outrée par cette mégère qui se prend pour une infirmière.
Marine : « pourquoi est-ce que tu as arraché mon clou ? »
Martine : « je n’ai pas d’explications à te donner moi ! »
Marine : « je voudrai bien savoir pourquoi ? »
Martine : « je n’ai pas à te dire pourquoi ? »

Pendant que le pauvre type saignait, les deux poursuivaient leur débat non télévisé et Marine se tourne vers le plus malheureux pour lui rendre compte de la situation… un peu compliquée pour quelqu’un qui vient tout juste de débarquer sur le sol français.

Marine : « c’est une histoire insensée non ? Tu m’entends petit mesquin ? Je suis en train d’enfoncer un clou dans le dos d’un clandestin, autrement dit, je suis dans mon droit … Et cette givrée, je dis ça avec le temps qu’il fait, arrive de Lille avec une tenaille et arrache mon clou avec la conscience tranquille.
Tu as dû ressentir de ces douleurs. Mon père qui est un expert en la matière, m’a prévenu : celui qui te rend service, ne te rend pas service !
Pourquoi est-ce qu’elle l’a arraché ? Pourquoi ? Parce que figure-toi, je vais devoir le réimplanter. Que je me retape de nouveau cette corvée… et dire que ce n’est pas mon métier… je ne suis ni juge, ni policier mais un digne représentant de l’Etat nation qui estime que pour mettre un terme à ce bourbier, chacun a un rôle à jouer.
J’ai quand même le droit de balayer devant chez moi sans être importunée par un manche à balais. Merde !
Je ne parle pas de toi, mais de l’andouille qui joue les médiators en arrachant un clou que j’ai acheté tout neuf à Saint Cloud, avec une tenaille toute rouillée… mon père disait, y a pas plus inhumain que l’inhumain.
On y va beau gosse, tu t’appelles comment déjà ?
Il me regarde fixement et me dit Laurent Gbagbo.

Les commentaires sont fermés.